Schengen: «Il est temps le Conseil respecte sa part du contrat» envers la Bulgarie, la Roumanie et la Croatie

Conformément au positionnement de la Commission, hier, «il est temps que les gouvernements de l’UE écoutent et accueillent la Bulgarie, la Roumanie et la Croatie au sein de l’espace Schengen», s’est exprimée hier Iratxe García Pérez, présidente du Groupe S&D au Parlement. La Commission n’a fait qu’affirmer ce que nous savions déjà: ces pays sont prêts et il est injuste de continuer ce blocus.

«La Bulgarie, la Roumanie et la Croatie ont respecté les exigences et rempli leurs obligations au titre de l’espace Schengen», a renchéri Gaby Bischoff, vice-présidente du groupe. «Face à des défis tels que la guerre en Ukraine et la pandémie, ces pays ont prouvé qu’ils peuvent jouer leur rôle pour maintenir le bon fonctionnement de l’espace Schengen. Pourtant, des millions de Bulgares, de Roumains et de Croates ne bénéficient toujours pas du même droit de libre circulation que les autres citoyens européens».

Selon eux, maintenir ces pays en attente risquerait de surcroît «d’alimenter l’insatisfaction et la désillusion des citoyens bulgares, roumains et croates». «Au cours des dernières semaines, le Parlement a exprimé son large soutien à l’application de l’acquis Schengen dans son intégralité à la Bulgarie, la Roumanie et la Croatie. Il est temps à présent que le Conseil respecte sa part du contrat», a conclu Gaby Bischoff. Réponse en décembre, lors du Conseil Schengen.