Guerre en Ukraine: «Les violences sexuelles dans les zones de conflit entraînent des conséquences tant immédiates que durable»

«Neuf mois jour pour jour après le début de la guerre en Ukraine, nous lisons de plus en plus de rapports faisant état de crimes de guerre présumés, notamment des violences sexuelles commises contre des femmes et des filles. Malheureusement, l’histoire se répète. Le viol et les autres formes de violences sexuelles commises par les combattants lors de conflits armés sont aussi anciens que la guerre elle-même», s’est indignée Marija Pejčinović Burić, Secrétaire Générale du Conseil de l’Europe, en marge de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Si celle-ci a parallèlement tenu à saluer «l’aide considérable apportée par un grand nombre de nos États membres à des millions de personnes déplacées de force» qui «nous donne aussi de l’espoir», «les victimes sont confrontées à d’horribles humiliations et à un large éventail de risques, allant des grossesses non désirées aux infections sexuellement transmissibles en passant par les traumatismes psychologiques et physiques», a-t-elle insisté. Et de déplorer que «les violences sexuelles dans les zones de conflit entraînent des conséquences tant immédiates que durables, comme en témoignent par exemple les rapports publiés ce mois-ci par le GREVIO, le groupe d’experts indépendant du Conseil de l’Europe chargé de veiller à la mise en œuvre de la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique (connue sous le nom de «Convention d’Istanbul»).